Pas si loin

Vainqueur de Finn Tugwell face à Roskilde, Peng-Lung démarrait la rencontre face à l’ex-international Chinois Wang Jian Jun, huitième de finaliste des derniers championnats de Chine individuels. Après un début de match bien maîrisé, Peng-Lung, malgré un avantage de 9-5 dans le troisième set, ne parvenait pas à conclure et s’inclinait finalement en quatre manches. La deuxième rencontre voyait « le choc des générations », entre Peter (39 ans) et le n°13 mondial et double champion d’Europe par équipes avec l’Allemagne, Dimitrij Ovtcharov (20 ans). Face à la nouvelle perle du tennis de table européen, Peter se procurait une balle de set dans la troisième manche, mais s’inclinait logiquement en trois sets devant son jeune compatriote.
Au retour des vestiaires, l’entrée en jeu de Zolli nous redonnait le sourire en apportant notre premier point. Irréprochable depuis le début de saison, il réalisait encore une prestation de haut-niveau en s’imposant facilement en quatre manches face au Tchèque Petr Korbel, médaillé de bronze en simple aux JO d’Atlanta en 1996.
Comme lors de la première journée, Peng-Lung devait réaliser un exploit, devant un Ovtcharov des grands soirs, pour nous maintenir dans la partie. Battu à la « belle » par Maze face aux Danois, Peng-Lung, malgré une balle de set dans la première manche et trois dans la troisième, s’inclinait là aussi devant l’Allemand, par trois fois aux avantages.
Cette défaite, combinée aux succès des Espagnols de Priego devant Roskilde, nous met dans une situation difficile, mais loin d’être une « piètre performance », ce résultat nous montre l’ecart qui nous sépare encore d’un « mastodonte » européen. G.A.