Cap sur Düsseldorf

Dans cette soirée où un point nous était suffisant pour assurer notre qualification, c’est Mattias, tout juste de retour de blessure, qui avait, le premier, l’occasion de nous l’offrir face à l’Anglais Liam Pitchford. Victorieux à deux reprises du Britannique cette saison, Mattias, malgré le gain du premier set, ne parvenait pourtant pas à imposer son rythme à la partie et devait finalement rendre les armes en quatre manches.

Après ce revers initial, c’est à Marcos que revenait le devoir de « boucler l’affaire » devant l’international tricolore Quentin Robinot. Très appliqué et déterminé, Marcos prenait rapidement son adversaire à la gorge pour ne plus le lâcher. Supérieur dans tous les compartiments du jeu, il ne laissait jamais la moindre opportunité au breton d’espérer quoi que ce soit dans cette partie et s’imposait facilement en trois manches pour valider officiellement notre qualification dans le dernier carré européen.

La qualification désormais assurée le reste de la soirée s’avérait anecdotique et l’intensité de la partie faiblissait.

En effet, pourtant en grande forme ces dernières semaines, Tristan montrait des signes de déconcentration face au vétéran Kalinikos Kreanga au retour des vestiaires et mettait deux sets à entrer dans sa partie. Revenue à hauteur du Grec grâce à une réaction d’orgueil dans les 3ème et 4ème actes, il s’inclinait néanmoins 08-11 dans la dernière manche avant que Niagol, rentré en jeu à la place de Mattias, ne rétablisse la situation.

Une nouvelle fois au rendez-vous, il délivrait une prestation parfaitement maîtrisée pour dominer Robinot en quatre manches et nous permettre de recoller au score avant la dernière opposition entre Marcos et Pitchford.

Malmené par le Britannique dans le premier set, Marcos trouvait néanmoins suffisamment de motivation pour hisser son niveau de jeu et refuser la défaite. Plus agressif dans l’échange, il mettait vite le visiteur sur le reculoir et l’emportait au final brillamment en quatre actes.

Victorieux pour la quatrième fois consécutive cette année, toutes compétitions confondues, nous validons notre présence dans le « big four », pour la quatrième fois en cinq ans, où nous retrouverons le Borussia Düsseldorf, dix fois vainqueur de l’épreuve.

G. Adam