La marche était trop haute !

Dans cette soirée, le hasard des compositions nous offrait les mêmes oppositions qu’a l’aller dans un ordre différent puisque le match débutait par le duel suédois entre Mattias et Kristian. Malmené par son compatriote en début de partie avec la perte rapide des deux premiers actes, Mattias, plus juste sur le plan tactique, refaisait surface en empochant les 3e et 4e set pour s’offrir le droit de disputer une dernière manche. Hélas, distancé trop vite, il s’inclinait 05-11 et scellait nos espoirs de qualification.

Le reste de la soirée s’avérant dès lors anecdotique, Marcos ne trouvait pas les ressources pour se défaire de l’une de ses « bêtes noires », l’international autrichien Stefan Fegerl. Malgré le gain du troisième set, il ne parvenait pas à se remettre d’une entame délicate et s’inclinait finalement aux avantages du quatrième set.

Menés 0-2, notre dernier espoir d’éviter la « bulle » reposait dans la raquette de Tristan, opposé à Timo Boll. Dans une rencontre où les deux joueurs se rendaient coup pour coup, Tristan réalisait une performance très aboutie. Très appliqué et efficace au service, il faisait jeu égal avec l’ex-n°1 mondial lors des quatre premières manches avant de se montrer le plus solide dans le « money-time » du dernier acte. Victorieux 11-08, il nous permettait de rester « vivants » avant la confrontation des deux n°4, Niagol et Anton Källberg, remplaçants de Marcos et Kristian.

Au coude à coude avec le jeune champion de Suède lors des deux premiers actes, mais trop inconstant pour conclure en fin de set, Niagol ne parvenait pas à trouver la clé et laissait le local boucler la soirée en trois sets.

Privés d’une troisième finale de Ligue des champions en quatre ans, c’est désormais vers la Pro A que nous tournons tout entier nos regards, où nous occupons toujours la deuxième place du classement à cinq journées du terme de la saison.

G. Adam