Rendez-vous le 20 décembre…

Confrontés à l’épouvantail de la compétition, c’est avec une composition d’équipe « agressive » que nous abordions cette rencontre en plaçant Marcos en position de n°2 pour affronter le leader russe Dimitrij Ovtcharov.

Récemment victorieux de l’international allemand à l’occasion d’un tournoi à Barcelone, Marcos offrait une nouvelle performance de qualité mais ne pouvait malheureusement pas venir à bout de son adversaire. Victorieux pourtant du premier set avant de subir la réaction du Slave dans la foulée, il laissait sans doute passer sa chance dans le troisième acte en s’inclinant 12-14 malgré deux balles de set. Malgré cette perte cruelle il forçait le local à disputer un cinquième et dernier acte mais, miné par un départ raté, il n’était pas en mesure de lutter pour la victoire.

Dans la deuxième rencontre, Niagol ne parvenait pas à rivaliser avec le Japonais Jun Mizutani, victorieux de ses 20 derniers matches en ECL. Pris de vitesse par le Nippon dans les deux premières manches, il réalisait un troisième acte de meilleure facture en s’offrant même une balle de set à 10-09 mais devait néanmoins rendre les armes 11-13 et laisser les locaux s’envoler au score.

Au retour des vestiaires, Can venait rapidement à bout de l’international russe Alexeï Liventsov, révélation de Pro A l’an dernier sous les couleurs de Caen. Défait dans le premier acte, il reprenait très vite le contrôle de l’échange et n’était dès lors plus inquiété. Supérieur au local dans tous les compartiments du jeu, il l’emportait sans trembler en quatre manches et nous « gardait » dans le match.
Menés 1-2, la partie suivante entre Niagol et Ovtcharov s’annonçait très déséquilibrée sur le papier mais Niagol réalisait une prestation de haut niveau qui faisait vaciller le local. Déterminé et concentré, il débutait la rencontre tambour battant et empochait rapidement les deux premiers sets. Moins à l’aise dans les deux actes suivants face au sursaut d’orgueil de l’Allemand, Niagol retrouvait tout son allant dans la manche décisive. Hélas, dans cette manche à couteaux tirés, il échouait finalement sur la plus courte des marges 09-11 et voyait son adversaire mettre un point final à la rencontre.

Toujours troisième du groupe en dépit du succès surprise de Bogoria face au Sporting Portugal, il nous faudra néanmoins défaire les Polonais le 20 décembre prochain au Hall Omnisports lors de la dernière journée de Ligue des champions pour être reversés en quart de finale de l’Ettu Cup.

G. Adam