Pas de déclics !

Déjà « plombés » par les blessures de Marcos et Tristan, il fallait également faire avec un Niagol affaibli par un torticolis et qui par conséquent cédait sa position de n°2 à Kenta qui débutait la partie face à Sun Chia-Hung.
Largement dominé par le leader local dans les deux premiers sets, Kenta parvenait cependant à redresser la barre en se montrant plus agressif dans l’échange et appliqué dans la tactique. Revenu à deux manches partout, il réalisait malheureusement un début de dernier acte catastrophique (00-05) et laissait donc son adversaire filer vers la victoire.

Dans la foulée, Can « recollait les morceaux » en venant facilement à bout du tricolore Enzo Angles, ex-champion d’Europe junior. Supérieur au Roannais dans tous les compartiments du jeu, il s’imposait en trois actes rondement menés et nous permettait de revenir au score avant la mi-temps.

C’est au retour des vestiaires qu’avait alors lieu le tournant de cette soirée. Opposé au Sino-slovaque Bai He, Niagol, malgré son handicap, empochait, sans véritablement trembler, les deux premières manches mais se montrait cependant incapable de boucler la partie. Pris de vitesse, il ne réussissait plus à endiguer les offensives du local qui l’emportait en cinq sets pour placer de nouveau sa formation en tête à la table de marque.

Temporairement puisque un Can bien en jambes prenait ensuite le dessus sur le Taïwanais Sun dans le match des n°1. Au coude à coude avec l’Asiatique au terme des deux premiers sets, Can faisait finalement pencher la balance de son côté en arrachant le troisième acte 13-11 avant de conclure dans la manche suivante et remettre les compteurs à zéro avant le dernier match de la soirée.

Hélas ! Une nouvelle fois très décevant dans cette rencontre, Kenta ne parvenait jamais à mettre Angles en difficulté. Trop loin d’un niveau de jeu acceptable en Pro A, l’international japonais baissait pavillon en trois petits sets et abandonnait donc la victoire finale aux locaux.

G. Adam