AS Pontoise-Cergy
Tennis de Table
Deux points de pris
Marcos de retour à la compétition dimanche mais de nouveau touché au dos, Tristan encore sur le flanc et Kenta retenu au Japon, c’est seulement avec Can et Niagol de valide que nous nous présentions à la table.
Dans cette rencontre où l’objectif affiché était d’accrocher au moins deux points, Can nous mettait d’entrée sur de bons rails en disposant sans trembler du tricolore Benjamin Brossier. En effet, dominé par le visiteur dans le premier acte, il hissait son niveau de jeu à l’appel du deuxième set et faisait dès lors cavalier seul dans cette partie qu’il empochait en quatre manches rondement menées.
Marcos contraint de déclarer forfait face à Li Ping et pour le reste de la soirée, les deux équipes atteignaient donc la mi-temps sur un score de parité avant l’opposition entre Niagol et Paul Gauzy au retour des vestiaires. Au coude à coude avec le Français au terme des deux premiers sets, Niagol faisait alors la différence définitive dans le troisième acte pour l’emporter finalement en quatre sets et nous remettre devant au tableau d’affichage.
A 2-1 la partie décisive intervenait entre Can et Li Ping et tenait toute ses promesses. Lourdement battu par le Sino-qatarien dimanche dernier en coupe d’Europe, Can affichait cette fois un tout autre visage et livrait un rude combat à son adversaire. Victorieux du premier acte mais défait sur le fil dans les deux manches suivantes, il trouvait néanmoins les ressources pour recoller au score et s’offrir le droit de disputer un cinquième et dernier set. Hélas, auteur d’un départ raté, il s’inclinait au final 05-11 et voyait l’Asiatique assurer le succès des siens.
Gravement handicapée par le forfait de Marcos, l’équipe, courageusement emmenée par Can et Niagol, réussit cependant à « sauver les meubles » en décrochant deux points importants au classement. Effectivement, toujours quatrième du championnat après onze journées, nous ne pointons qu’à une unité du podium, en espérant le retour de nos leaders dans les prochains jours.
G. Adam