Des adieux de gala !!!

Premier joueur à entrer en scène dans cette soirée un peu particulière, Marcos se voyait confronté au Français Romain Lorentz, une des ses anciennes « bêtes noires ». Pourtant ce fut un véritable cavalier seul ! Supérieur au tricolore tant dans le secteur « service-remise » que dans les rallyes, Marcos empochait la partie en trois petits actes et nous permettait de lancer cette rencontre de la meilleure des manières.

Malheureusement, dans la foulée, Niagol ne parvenait pas à se défaire de l’international tricolore Alexandre Robinot. Au coude à coude avec le visiteur au terme des deux premiers actes, il voyait ensuite lui échapper de peu un troisième set très disputé et devait finalement rendre les armes dans la manche suivante.

Au retour des vestiaires, Can connaissait lui aussi des difficultés face au Suédois Pär Gerell. Déjà dominé par le Scandinave lors du match aller, il ne trouvait pas plus la parade, notamment en remise de service, pour contrecarrer les plans de son adversaire qui l’emportait en trois sets et remettait sa formation en tête au tableau d’affichage.

Le grand moment de la soirée intervenait alors avec la confrontation entre Marcos et le champion de France individuel, Alexandre Robinot. Mal embarqué dans le premier acte avant de revenir peu à peu et d’effacer trois balles de sets pour l’emporter 14-12, Marcos creusait ensuite l’écart grâce à un deuxième acte bien maîtrisé (marqué par un point exceptionnel à 08-07) et semblait dès lors voler vers la victoire. Cependant il ne réussissait pas à décrocher définitivement le Chartrain. Dominateur dans le troisième set, il laissait échappait le succès malgré un avantage de 09-07 et connaissait ensuite un quatrième acte « terrible » avec la perte des sept derniers points. Contraint de disputer une manche décisive, Marcos devait une nouvelle fois faire appel à son mental d’acier pour sortir vainqueur de cette opposition.
En effet, encore loin de son meilleur niveau sur le plan technique, Marcos démontrait cependant des qualités mentales hors du commun pour venir à bout de son adversaire dans un « money-time » irrespirable. Confronté à six balles de match dans ce cinquième acte à couteaux tirés, il les effaçait les unes après les autres pour conclure au final 19-17, sur sa troisième opportunité, devant un public du Hall Omnisports en ébullition.

Passé ce moment épique, c’était à Niagol de bien terminer la soirée face à Lorentz. Auteur d’une mise en route délicate (01-07) il abandonnait la première manche sur la plus courte des marges (09-11) avant de se montrer dominateur dans le reste du match. Supérieur au visiteur dans tous les compartiments du jeu, Niagol s’imposait sans trembler en quatre actes et nous offrait ainsi le troisième point du match, synonyme de victoire finale.

Victorieux 3-2 des Euréliens dans cette soirée de gala, nous signons un troisième succès de rang en Pro A qui nous permet de nous hisser à la troisième place du championnat, ex-æquo avec nos victimes du soir et les Jurassiens de Morez.

G. Adam