Victoire en vain…

Absent lors du match aller, la faute à des douleurs au dos persistantes, Marcos était le premier à entrer en scène dans cette rencontre face à l’ex-international polonais Robert Floras. Toujours en convalescence sur le plan physique, Marcos ne produisait pas son meilleur « ping » mais trouvait cependant les ressources nécessaires pour faire valoir sa supériorité. Dominateur mais néanmoins forcé à disputer un cinquième et dernier acte, il ne laissait pas la moindre opportunité au Slave d’espérer dans cette manche décisive et l’emportait sans trembler 06-01 pour mettre l’équipe sur de bons rails.

Le reste de la soirée n’était cependant pas aussi réjouissante. Confronté au solide international slovène Deni Kozul dans le deuxième match de la soirée, Izaac ne parvenait pas à faire la différence pour creuser l’écart. Victorieux en cinq manches du Balkanique au match aller, il se montrait cette fois moins tranchant mais réussissait cependant à contraindre son adversaire à disputer un nouveau cinquième set. Hélas, auteur d’une entame ratée (00-04), il s’inclinait au final 02-06 et laissait le visiteur remettre sa formation à hauteur.

Après la mi-temps, l’opposition entre Liam et le jeune espoir polonais Mateusz Zalewski s’annonçait comme l’un des tournants de la soirée. Dans l’obligation de l’emporter pour maintenir l’équipe en vie (la défaite 1-3 à l’aller nous contraignant au succès 3-0 ou 3-1 pour disputer le « Golden Set »), Liam passait malheureusement à côté de son match. Pourtant vainqueur autoritaire du premier set (11-07), il se « liquéfiait » au fil des échanges et se montrait rapidement incapable de rébellion face à la verve de son jeune adversaire. Auteur, comme trop souvent dans cette première phase, d’une performance mièvre, il baissait pavillon en quatre actes et scellait ainsi la qualification des Polonais.

Les affaires étant désormais jouées, Marcos mettait tout de même un point d’honneur à bien conclure devant Kozul. Supérieur dans tous les compartiments à un adversaire de plus démobilisé, il s’imposait facilement en trois manches avant de voir Izaac l’imiter face à Floras. Victorieux en quatre set malgré la perte du premier acte, il nous permettait finalement d’inscrire le troisième point final de cette soirée au goût amer. Plombés par l’absence de Marcos au match aller et certaines défaillances coupables dans la double confrontation, nous disons donc adieu à cette édition 2024/2025 de la Ligue des Champions et tenterons désormais de réaliser un joli parcours dans la Coupe d’Europe ETTU.

G. Adam